À propos

LATIFA LAÂBISSI

Mêlant les genres, redéfinissant les formats, les créations de Latifa Laâbissi font entrer sur scène un hors-champ multiple où se découpent des figures et des voix. La mise en jeu de la voix et du visage comme véhicule d’états minoritaires devient indissociable de l’acte dansé dans Self portrait camouflage (2006) et Loredreamsong (2010). Poursuivant sa réflexion autour de l’archive, elle crée Écran somnambule et La part du rite (2012) autour de la danse allemande des années 1920. Pourvu qu’on ait l’ivresse (2016), création cosignée avec la scénographe Nadia Lauro, produit des visions, des paysages, des images où se côtoient l’excès, le monstrueux, le beau, l’aléatoire, le comique et l’effroi.
En 2016, une monographie sur l’ensemble de son travail parait aux Éditions Les Laboratoires d’Aubervilliers et Les Presses du réel.
En 2018, elle crée avec Antonia Baehr la performance Consul et Meshie. Elle collabore également avec duo d’artistes Pauline Boudry et Renate Lorenz pour le film installation Moving Backwards présenté au Pavillon suisse de la 58^e Biennale de Venise 2019. La même année, sa dernière création, White Dog fait le tour des festivals de Marseille, Tanz im August à Berlin, Automne à Paris et le festival TNB à Rennes, avant de poursuivre une tournée française et internationale.
En 2021, Ghost Party (1) est une performance en duo avec la vidéaste néerlandaise Manon de Boer, elles réalisent ensemble le film, Ghost Party (2), ainsi que le film Persona, basé sur la figure de la sorcière d’après Écran Somnambule.
Parallèlement, Latifa Laâbissi crée une pièce sous la forme d’une veillée avec le chorégraphe brésilien Marcelo Evelin, intitulée La Nuit tombe quand elle veut (2021). En mai 2022 une nouvelle œuvre est créée, Fugitive Archives, commande pour 8 danseuses pour le CCN-Ballet de Lorraine à l’occasion du centenaire du Ballet Suédois.
En 2023, elle collabore de nouveau avec Antonia Baehr pour créer Cavaliers impurs. La même année, au Wiels à Bruxelles et au Jeu de Paume à Paris Manon de Boer et Latifa Laâbissi inaugurent la parution du livre Another Ghost Party (Ed. Walther Konig) retraçant leur fructueuse collaboration.
Latifa Laâbissi est artiste associée au TNB depuis 2021. Elle assure la direction artistique du festival Extension Sauvage depuis 2011.

FIGURE PROJECT

Figure Project a été créée par Latifa Laâbissi en août 2008 en Ille-et-Vilaine. Outre le développement de l’activité artistique de Latifa Laâbissi et la circulation d’œuvres chorégraphiques à l’échelle locale, régionale, nationale et internationale, la structure promeut l’accès à la culture chorégraphique dans une riche variété esthétique. Un travail de concertation avec les différent·es acteur·ices du champ chorégraphique, en dialogue avec les autres disciplines artistiques permet de valoriser des alliances avec des partenaires multiples (centres chorégraphiques nationaux, festivals, scènes nationales, centres d’art, musées, écoles d’art, universités, mécènes, lieux alternatifs, associations…). La compagnie, qui porte et soutient le projet d’action artistique et culturelle et le festival Extension Sauvage, en milieu rural, intègre la dimension environnementale, sociale et solidaire de l’art au fondement de ses réflexions.
La production, la diffusion et la transmission constituent les trois axes qui fondent le projet de Figure Project, qui a pour matrice principale l’œuvre et ses contextes historiques. Ils donnent lieu à des modes de rencontre avec le public de différentes natures : ateliers, dispositifs critiques, tables rondes, conférences…
Depuis l’automne 2019, les bureaux de Figure Project sont situés au cœur de Rennes, au 21 boulevard de Chézy. Nommé TransCanal, ce nouvel espace de travail est partagé avec d’autres structures culturelles et offre une vitrine en prise avec le quartier, pour favoriser la rencontre et le partage depuis son lieu d’ancrage.
Figure Project se réinvente, s’actualise en permanence, un mouvement qui engage la danse dans un précieux partage !

Figure Project est soutenue par le Ministère de la Culture – DRAC Bretagne au titre des compagnies conventionnées et bénéficie du soutien du Conseil régional de Bretagne, du Département d’Ille-et-Vilaine et de la Ville de Rennes.